La Journée internationale des femmes


Regroupement

Mars, le mois des femmes. Une moitié de la population perdue dans une règle de grammaire où le masculin l’emporte toujours. Et si, pour cette occasion, nous changions durablement notre langage ? Pas question de parler toujours au féminin, simplement de l’inclure, de le saupoudrer là où il permettra de faire ressortir le meilleur de nous.

Belle de match

Rafael Nadal n’est pas le meilleur joueur de tennis de tous les temps.Tennis - News, Tips & Guides | GlamourIl est le meilleur joueur de tennis masculin de tous les temps.

C’est à Serena Williams que revient ce glorieux titre. Elle a remporté 23 victoires de grand chelem. Nadal a 21 victoires. Elle est l’unique personne dans l’histoire à avoir remporté au moins 6 fois trois des tournois du grand chelem en simple et au moins 10 titres du grand chelem en simple sur deux décennies. 

Et si, nous parlions d’elle comme la meilleure “joueur” de tous les temps ? 

 

Une question ouverte demande une réponse ouverte

À la question posée par les enfants : “Qui a inventé ça ?”, j’entends souvent répondre “Un monsieur qui..”.
À une explication donnée à une découverte on dit : “celui qui a pensé à ça…”.
Dernièrement, j’ai commencé à changer mes mots (et ceux de mon entourage). Je me reprends en disant “la personne qui a inventé ça, l’homme ou la femme qui a pensé à ça.

En changeant ces quelques mots, j’ai ressenti un vent de fraîcheur. Comme si la notion de possibilité m’était révélée. Comme si inclure le féminin dans mes phrases rendait le tout possible. Je peux devenir la meilleure de tous et non pas seulement de toutes. Je peux devenir une modèle accessible aux yeux de toutes et tous. Je peux être celle qui invente, qui pense, qui crée, sans être seulement décrite comme une femme qui invente, une femme qui pense, une femme qui crée. Devenez membre du Réseau pour soutenir la cause de l’amélioration de la condition féminine. 

J’ignore l’effet que cela aura à long terme, mais je peux déjà vous parler des prises de conscience que je vois dans les regards lorsque je prononce les mots “celui ou celle qui a inventé cela…”. Le minuscule moment où l’autre réalise qu’effectivement cela pourrait être une femme qui a inventé le premier climatiseur dans une auto (merci Margaret A. Wilcox). Que cela pourrait être une femme qui a inventé le Kevlar, matière dont sont constitués les gilets pare-balles (merci Stephanie L. Kwolek). Que cela pourrait-être une femme qui a inventé les escaliers de secours (merci Anna Connelly). Que cela pourrait être une femme qui a inventé le canot de sauvetage compact à l’épreuve du feu (merci Maria Beasley).

 

Et si on préférait la créativité ? 

Dernièrement mon fils me décrivait un cours d’éducation physique. Il m’expliquait qu’il y avait deux équipes, les gars contre les filles.

Si tu lis cet article, tu dois déjà te douter de ma réaction. Je ne comprends pas que l’on divise encore les équipes selon le genre. Premièrement parce qu’il est assez rare d’avoir un nombre égal de filles et de garçons dans une même classe… Cela revient donc à se compliquer la vie. 

Deuxièmement parce qu’il existe une multitude de façons de diviser un groupe de manière créative, pédagogique et non discriminative : tirer des cartes à jouer (les figures noires jouent contre les figures rouges, utiliser l’ordre alphabétique, utiliser des morceaux de casse-tête, … Voici plein d’autres idées pour toi !

Alors à toi qui me lis en ce 8 mars (et cela vaut pour tous les autres jours aussi), je t’invite à participer à cette petite différence qui fait la grande ! 

Changeons notre langage pour modifier nos perception. 

Changeons notre langage pour ouvrir grands nos esprits. 

Changeons notre langage pour s’ouvrir à tous les possibles. 

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Mélanie Gatt

CoachMel.ca